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Plusieurs parasites peuvent élire domicile à la maison aux dépens de l’homme. Parmi figure la puce de lit. Comme la plupart des insectes parasites, les puces se nourrissent exclusivement de sang. En plus de causer des désagréments et de l’inconfort, la puce peut aussi transmettre des maladies à son hôte.
Quelques informations sur les puces
L’insecte fait partie de l’ordre des aphaniptères ou des siphonaptères. Il s’agit d’espèce ptérygote holométabole avec une pièce buccale terminée par un organe piqueur et suceur. À cause de son mode d’infestation qui dépend essentiellement des mammifères, elles sont considérées comme ectoparasites. Contrairement aux punaises de lit, les puces peuvent changer facilement de victime, que ce soit animale ou humaine. C’est la raison pour laquelle elles peuvent véhiculer des agents pathogènes.
En ce moment, on recense environ 2 500 espèces de puces dans le monde. L’espèce le plus répandue chez les chats se nomme Ctenocephalides felis. Le Ctenocephalides canis quant à lui, aime s’accrocher aux chiens. Le siphonaptère parasite de l’homme se nomme Pulex irritans. Comme la plupart des espèces, la puce de l’homme peut mesurer 1,6 mm à 3,2 mm de long. Elle n’a pas d’ailes, mais ses pattes arrière lui assurent ses déplacements jusqu’à 50 cm de long. Une couche épaisse de sclérotine est formée sur sa cuticule extérieure, lui offrant une coloration rouge-brun. En ce moment, le Pulex irritans est très rare en Europe. Ce sont cependant les Ctenocephalides felis et les Ctenocephalides canis qui attaquent le plus la population.
La morphologie d’une puce de lit
L’insecte hématophage est composé de 3 parties bien distinctes. La tête est dotée de deux yeux, de pièces buccales terminées par le labre, le labium, une paire d’antennes, deux maxilles et deux mandibules. Bien sûr, ces organes ne sont pas toutes visibles à l’œil nu. La tête forme l’organe piqueur et elle est essentielle pour l’animal pour se nourrir. D’un côté, l’organe sert à percer l’épiderme de la victime. D’un autre côté, il va aussi servir pour absorber le fluide sanguin. À noter que cette partie est étroitement liée au thorax.
Le thorax est composé de trois segments. Chaque partie est indépendante et dotée d’une paire de pattes ainsi que d’un stigmate. On peut reconnaître une espèce spécifique en analysant la forme des plaques pleurales. En effet, celui-ci varie selon le type d’insecte. Il existe pareillement certains spécimens dotés de plusieurs de ces plaques. Une patte est toujours formée par 5 segments. Le dernier segment qui se nomme la tarse se distingue par 5 articles. La paire de pattes postérieures est la plus élevée. C’est ce dernier qui procure à la puce la faculté de sauter.
L’abdomen d’une puce est formé par 10 segments constitués d’un tergite ainsi que d’une sternite. Une distension au niveau de l’abdomen se produit durant le festin grâce au chevauchement des plaques. Les spécialistes ont la faculté d’analyser le sexe de l’insecte en observant l’abdomen. La face dorsale est plate alors que la face ventrale est incurvée chez les individus mâles. Les femelles ont des faces convexes, que ce soit les faces ventrales ou dorsales.
Le cycle de vie d’une puce de lit
Une femelle adulte produit 25 œufs au quotidien. Durant toute sa vie, une puce de lit peut engendrer jusqu’à 2 000 spécimens. L’ œuf a une coloration blanche, de forme arrondie au niveau des extrémités et il a une morphologie cylindrique avec 0,5 mm de long. Les œufs de puce ne sont pas adhésifs comme celle des punaises. Les œufs peuvent donc s’éparpiller un peu partout dans le milieu de vie de son hôte.
A une température de 13 °C, l’œuf éclot après 6 jours. Ce chiffre est réduit à 32 heures uniquement lorsque l’atmosphère d’incubation offre 32 °C. Après l’éclosion, une puce prend d’abord la forme d’une chenille sans pattes. Le spécimen est formé par une tête, un thorax et un abdomen. L’insecte fait 1 à 2 mm de long à ce stade de son évolution. Après plusieurs mutations, la larve augmente de longueur et atteint 5 mm. Il faut savoir que la puce ne peut pas encore attaquer une proie lorsqu’elle prend la forme d’une larve. Elle se nourrit essentiellement des excréments laissés par les puces adultes pour survivre.
À un moment, c’est-à-dire après 2 semaines environ, la larve s’arrête de s’alimenter. Elle a alors tissé un cocon de soie qui va se fixer le plus souvent à un débris. Le stade larvaire fait place alors à une nymphe lorsque le cocon est achevé. Un imago ou une puce adulte fait son apparition après que la nymphe a mué. Il faut environ plus de 150 jours pour que le cocon se transforme en adulte à une température entre 15 à 20 °C.
Comment reconnaître le parasite ?
La puce de lit, comment la reconnaître ? La connaissance de la bestiole peut faciliter la lutte contre son infestation. Avec une taille inférieure à 4 mm, il est assez difficile de distinguer cet insecte hématophage. Contrairement au chien ou au chat, l’homme ne peut pas offrir un abri pour le parasite et cela rend encore plus difficile sa reconnaissance. La puce de lit pique et disparaît après son festin. Pour ne pas vous tromper lors de l’identification, il faut d’abord souligner que l’animal n’est pas doté d’ailes. . Par contre, il n’est pas difficile de le distinguer avec sa faculté de sauter.
L’insecte peut aussi être reconnu par ses piqûres. Elle peut attaquer les hommes ainsi que les animaux de compagnie à tout moment de la journée. Durant ou après la piqûre, la victime peut ressentir une intense douleur ainsi que des démangeaisons. Lorsque l’individu est hypersensible à la salive de l’insecte, une réaction allergique peut faire son apparition. Dans les pires des cas, la piqûre transmet un agent pathogène. Dans ce cas, une analyse médicale plus poussée sur l’état du sujet est nécessaire pour savoir s’il s’agit bien d’une puce ou d’un moustique.